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J'utilise un équipement de toute dernière génération de H.D.E. - le leader mondial des instruments pour la dentisterie équine.

Cet équipement "sans fil" permet de travailler en toute sécurité et d'une manière indépendante de toute source électrique.

 

 

 

 

 

 

Voici une petite vidéo de présentation:

Mon camion dentaire:

Renault Trafic HDI 2,5 FAP rallongé amenagé 

Servante dentaire avec paroi hydraulique

Renault Trafic rallongé amenagé

Déjà dans les pages précédentes, l'importance de pouvoir travailler de manière calme et précise à été expliqué.  À mon avis, ni le cheval, ni le dentiste profite d'un travail sans sédation et la qualité et la précision du travail ne peut atteint sans sédation.

  • sans sédation, il est impossible de diagnostiquer toutes les pathologies possibles chez tous les chevaux: malgré qu'il soit bien possible de poser un premier diagnostic sans sédation, en évaluant l'état des incisives, des canines et des molaires, certaines particularités telles que de petites fissures de dents, des dents légèrement mobiles, de petits écoulement de pus ou des petites caries ne sont seulement visible si le cheval reste suffisamment immobile pour bien inspecter la bouche visuellement avec un miroir dentaire ou un endoscope.
  • précision du traitement: les instruments modernes permettent des corrections fines et précises, c'est-à-dire d'enlever du matériel dentaire ponctuellement, tout en préservant le reste de la dent et les tissus mous adjacents. Cette précision ne peut être atteinte qu'avec un cheval qui ne bouge qu'un minimum.
  • parties de la bouche, qui sont désagréable à traiter pour le cheval: mis à part le degré de sensibilité individuel, les chevaux ont tous certains endroits dans la bouche ou ils apprécient moins d'être traité. Ceci explique, pourquoi ce sont souvent les mêmes endroits dans la bouche qui ont mal été corrigés lors des traitements précédent. Il s'agit souvent des premières molaires de la mâchoire supérieure et inférieure, et des deux dernières molaires de la mâchoire supérieure et de la dernière de la mâchoire inférieure. Il s'agit souvent (mais pas exclusivement) de chevaux qui ont été traité sans sédation auparavant. Dû au fait que ces dents sont souvent trop longues, elles exercent une pression excessive sur les dents opposé ce qui les rend douloureuses et ce qui fait que les chevaux essaient encore plus de se soustraire au traitement dès qu'on „touche" à ces dents. Typiquement l'on trouve souvent en plus des irritations des muqueuses à ces endroits de la bouche ce qui est douloureux également et amène le cheval à essayer d'éviter le contact avec les instruments du dentiste. Ce cercle vicieux ne se laisse interrompre qu'avec un traitement adéquat et précis, sur un cheval sédaté et avec des instruments précis, appropriés et qui ménagent les tissus mous!
  • malheureusement la désinformation règne à ce niveau-là, et le client ne reçoit pas suffisamment d'informations. Il est très difficile de se faire une image de la qualité du travail et ce ne sont ni le prix du traitement, le nombre de titre de formation, le nombre d'instrument ou le style ou la durée de travail qui donne une information définitive sur la qualité du travail effectué. La seule solution est que le propriétaire s'informe, s'intéresse, pose des question et demande au dentiste de lui montrer et de lui faire sentir les résultats de ses interventions. Souvent les clients pensent qu'un dentiste est particulièrement doué, doux et talentueux parce qu'il arrive à faire bouger ses râpes dans la bouche du cheval sans avoir fait recours à la sédation. Ce qu'ils ne réalisent souvent pas ce que beaucoup de ces ‚practiciens' ne provoquent pas de défenses de la part du cheval parce qu'ils évitent les parties de la bouche ou le cheval risque d'avoir mal ou de ne pas apprécier le passage de l'instrument....
  • Responsabilité civile: établir un diagnostic sur un cheval sans sédation est à mon avis parfaitement tolérable à condition de prendre certaines précaution de sécurité (bien observer le cheval, choisir un emplacement approprié pour l'inspection, écarter les spectateurs et le propriétaire, etc.) et à condition d'informer le propriétaire que le diagnostic ne sera que partiellement complet. Par contre effectuer un traitement dentaire complet sans sédation est possible pour beaucoup de chevaux, mais si un accident arrive, il est incertain qu'une assurance couvre les dommages. En parlant de responsabilité civile il ne faut pas oublier que celle-ci ne se limite pas qu'au cheval, au propriétaire et au dentiste, mais également au personne et aux objets dans l'entourage qui ne sont pas directement impliqués (enfants qui jouent dans l'écurie, chien, spectateurs, autre chevaux, etc.). Beaucoup de propriétaire ne sont pas conscient qu'un bon nombre des „dentistes" qu'ils engagent ne sont pas couvert par une assurance et exerce leur „services" en toute illégalité...
  • Protection animale: la loi Allemande sur la Protection des Animaux est claire, il est impératif de limiter toute douleur et toute souffrance infligée aux animaux le mieux possible. La sédation à comme but de relaxer les animaux, de leur prendre la crainte et la peur et de réduire le risque de blessures et de défenses. À mon avis on peut qualifier la sédation comme élément clé de l'application de la loi en faveur des animaux.
  • Confort après le traitement: un traitement sur un cheval sous sédation avec les instruments adéquats est plus rapide et plus précise (à niveau égale du dentiste qui l'exécute et de la qualité du traitement bien entendu). Les corrections sont plus précises et causent moins de dommages et d'irritations aux tissus mous, les chevaux passent moins de temps la bouche ouverte et cela ce remarque en général qu'il remange très vite normalement dans la plupart des cas.

 Voici une petite vidéo que j'ai trouvé, qui montre un "traitement" sans sédation. Malheureusement des scènes pareilles sont souvent la règle.

 

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Il est idéal de prévoir plusieurs chevaux au même endroit pour un rendez-vous. Ceci permet de diviser les frais de déplacement par le nombre de chevaux, et le temps et l'effort pour monter et démonter le matériel est minimisé. Vu la durée du traitement de chaque cheval, je ne traite pas plus de 5 chevaux par jours. Merci d'en tenir compte.

L'emplacement idéal pour le traitement est un endroit couvert avec un sol plat et qui ne glisse pas. Il faut de l'eau et une prise électrique atteignable pour éventuellement pouvoir chauffer de l'eau. Les instruments eux-mêmes fonctionnent avec un accu et n'ont pas besoin d'être branchés sur un circuit électrique.

Une place de passage ou un boxe avec peu de litière se prête bien pour le traitement, il est préférable de traiter tous les chevaux au même endroit afin de ne pas devoir déplacer le matériel.

Je ne traite pas de juments reproductrices portantes pendant la gestation, à moins qu'il ne s'agisse d'une urgence.

Les chevaux ayant subi une sédation ne doivent ni manger, ni boire pendant une heure suivant le traitement. On peut les attacher ou leur mettre un panier pour éviter qu'il mangent, il faudra également les tenir à l'écart des collègues pas que les autres chevaux ne le dérangent.

Les chevaux peuvent être monté légèrement le même jour et normalement les jours suivants. Les chevaux ayant subi une extraction de dents de loup ou une ouverture des gencives au canines ne doivent pas recevoir de mors pendant quelques jours mais peuvent très bien être monté sans mors (Hackamore, Bosal, licol etc.).

Au lieu de vous proposer un curriculum vitae, je préfère vous expliquer pourquoi je fais ce que je fais et par qui je l'ai appris. 

De part ma formation en tant que praticien de médecine animale (Tierheilpraktiker THP), plus spécialement thérapeute en médecine traditionnelle chinoise vétérinaire et mycothérapie pour animaux je suis confronté quasiment quotidiennement aux pathologies liées au dysfonctionnements métaboliques.

La majorité de l'énergie dont l'organisme a besoin pour bien fonctionner provient de la nourriture quotidienne. 

La médecine traditionnelle chinoise dit que 70% du Qi (traduction= énergie) provient de la nourriture. Un cheval dans la nature et idéalement aussi chez vous, mange env. 17h/24.

Si l'ingestion d'aliments est dérangée par une dentition en mauvais état de fonctionnement, il y a forcement un manque de Qi, donc d'énergie dans tous les circuits fonctionnels de l'organisme. Ceci provoque des défaillances énergétiques au début et des maladies chroniques par la suite. Voilà pourquoi je propose la dentisterie équine dans un contexte holistique.

Le bien-être globale de mon patient est au premier plan de mon traitement.

Beaucoup de propriétaires de chevaux n'en se rendent pas compte, et même si le savent, il y a une pénurie chronique de spécialistes adéquatement formés. 

J'ai été formé par Dr. vet. Peter Helthuis aux Pays-Bas

Dr. Peter Helthuis CEqD

Il est vétérinaire spécialisé et propriétaire d'une clinique exclusivement pour la dentisterie équine et ceci depuis plus de 20 ans. Il a fait sa formation à l'Academy of Equine Dentistry au Idaho (USA). Depuis de nombreuses années il est maintenant orateur et instructeur entre autres à l'Academy of Equine Dentistry au Idaho et à l'institut de perfectionnement pour vétérinaires "Eickemeyer" à Tuttlingen en Allemagne et membre de l'IGFP.

Je remercie également Mme vét. F. Essig de l'Université vétérinaire de Giessen (RFA) pour la formation en médecine vétérinaire classique.

La durée de l’intervalle entre deux traitement dépend de l’âge, des prédispositions individuelles et jusqu'à un certain point de l’utilisation du cheval.

Cependant la règle „une fois par année" s’applique à la majorité des chevaux.

D’après mon expérience, la fréquence de traitements idéale se présente ainsi:

  • chez les poulains, en général, un bref contrôle des mâchoires suffit, ainsi qu'un coup d'oeuil occasionnel pour surveiller le changeant des dents de lait. Le premier traitement dentaire sous sédation se fera avant d’habituer le jeune cheval à la bride, au caveçon et au mors. Je considère ce traitement comme un des plus importants dans la vie du cheval, car il forme la base d’une bonne santé dentaire et générale du cheval.
  • les poneys shetlands, mini-shetlands et les chevaux miniatures forment une exception à la règle: due à la miniaturisation extrême, ces chevaux peuvent avoir de grandes difficultés à changer leur dents de lait. Un exemple extrême est visible ci-dessous, ce cheval miniature des 7 ans dont la dentition à été négligée ses 7 premières années de sa vie, m'a été présenté qu'au moment ou il avait déjà de graves problèmes de mastication. La photo montre un phénomène de „overcrowding", les incisives permanentes ayant été déviée de leur trajectoire lors de la croissance. Ce problème aurait pu être facilement évité par un traitement régulier par un dentiste compétent....

  • Les jeunes chevaux juste avant de les habituer au mors, à la longe ou à la selle, donc selon les chevaux et les disciplines entre deux ans et demi et quatre ans obtiennent leur premier grand traitement sous sédation: je m'occupe d'enlever tous les restes de dents de lait superflues, les dents de loup, toutes les pointes et les aspérités qui peuvent être particulièrement trâchantes chez les jeunes chevaux et de vérifier les canines et de les libérer sous la gencives si nécessaire. Le fait de débuter un jeune cheval ou de monter un cheval sans mors ne justifie pas d'éviter les traitements dentaires, car le mors pose souvent le moins de problèmes. Simplement le fait d'avoir des pièces de cuir autour de la tête, qui appuient les muqueuses délicates des joues sur les pointes souvent tranchantes des molaires supérieures suffit pour faire souffrir les chevaux d'un vrai martyre. Un caveçon sans mors, un bosal, un hackamore ou un licol style „éthologique" peut dans ce cas être bien plus atroce qu'un mors!
  • La „croissance" (ou plutôt la propulsion) des dents dans la cavité orale est particulièrement rapide chez les jeunes chevaux, de l'ordre de plusieurs millimètres par année. Par conséquent les pointes, les crochets et les aspérités se forment très rapidement chez les jeunes chevaux, contrairement à l'avons erroné de beaucoup de propriétaires („mon cheval est jeune, donc il n'a certainement pas de problèmes aux dents"). L'intervalle entre deux traitements devrait donc être plus court chez les jeunes chevaux, en gros de l'ordre de 6 mois de l'âge de 3 ans jusqu'à l'âge de 5 ans et de 9 à 12 mois, jusqu'à l'âge de 7 à 8 ans.
  • Chez les chevaux matures, une intervalle de 12 mois est en général parfaitement adaptée. Des intervalles plus longues ne sont pas recommandables, car trop de pointes se reforment et risquent de gêner le cheval.

Les chevaux ne manifestent des symptômes d'un problème dentaire souvent que lorsque les changements pathologiques sont tellement avancés, qu'une restitution à la fonction normale est quasi impossible. Les chevaux ne maigrissent que très tard, d'un côté parce que leur instinct de survie est trop fort pour ne pas se nourrir, parce que la nourriture et le fourrage sont aujourd'hui d'une qualité à offrir un excès en calories et protéines.

De plus un cheval est incapable de montrer la douleur par un bruit tel que le ferait un chien qui à mal aux dents en mangeant...
Les chevaux souffrent en silence, ce qui renforce l'opinion chez certaines personnes, que la dentisterie équine est un luxe superflu...

Sous-catégories

Dans cette catégorie je vous montre le dentition du cheval en détail et les particularités dues à l'age du cheval.

Dans cette catégories je veux vous donner un aperçu sur les pathologies les plus fréquentes.

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